Le titre en était :
Anisotropies de température et polarisation
du rayonnement fossile :
méthodes de détection et traitement de données
Vous pouvez regarder les transparents de
ma soutenance : soutenance.ps.gz (6 Mo)
Pour en savoir plus sur le CMB, cliquez ici
:
Le travail que j'ai effectué l'a été dans
le cadre de la mission satellitaire
Planck.
Ce satellite sera lancé en 2007 par une
fusée Ariane 5.
Resume de la thèse :
Le rayonnement fossile regorge d'une multitude
d'informations physiques sur l'univers tel
qu'il était quelques centaines de milliers
d'années après le Big-Bang. L'analyse de
ses fluctuations de température et de polarisation
permet de mesurer les paramètres cosmologiques
et de contraindre les théories de l'univers
primordial. La polarisation permet en particulier
de lever des dégénérescences entre certains
paramètres cosmologiques en donnant un accès
direct aux ondes gravitationnelles primordiales.
La première partie de cette thèse est consacrée
au modèle standard de la cosmologie. Je présente
en particulier la polarisation du rayonnement
fossile. Le signal polarisé, dont l'intensité
n'excède pas dans la plupart des scénarios
10 % des fluctuations de température, est
attendu à quelques micro kelvins. Pour le
mesurer, on utilise souvent des bolomètres
refroidis, couplés a des polariseurs. Je
montre qu'il existe des dispositions optimales
des détecteurs dans le plan focal de l'instrument
minimisant le volume de la boîte d'erreurs
et permettant d'avoir des erreurs decorrelées
sur les paramètres de Stokes, caractérisant
la polarisation. La source majeure de bruit
dans ces mesures provient des fluctuations
du bain thermique dans lequel plongent les
bolomètres, de l'électronique de lecture,
des instabilités de gain et de l'optique.
Ces processus engendrent des dérives basses
fréquences qui se traduisent par des niveaux
de bruit relatifs entre détecteurs trop importants
par rapport au signal recherché. J'applique
aux données polarisées une méthode simple
permettant de soustraire ces dérives basses
fréquences ; elle utilise les redondances
inhérentes a la stratégie de balayage du
ciel par l'instrument. Les résultats montrent
que ces dérives peuvent être soustraites
jusqu'au niveau du bruit blanc. Enfin, je
décris l'expérience COSMOSOMAS et présente
une analyse préliminaire. Elle fournira des
cartes de l'émission polarisée de notre galaxie
a des fréquences de l'ordre de 10 GHz.
Articles publiés :
Transparents de conférences et de séminaires
:
Notes internes :